Qui était Léonard de Vinci ?
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Ses principaux commanditaires de dessins et de peintures sont le clergé (l’Adoration des Mages et la Cène), Isabelle d’Este, Louis XII et son dernier protecteur, François Ier.
Sa carrière se déroule principalement à Florence, Milan et Rome.
À Florence, Léonard de Vinci se forme à la ligne florentine du Quattrocento, qui cerne les contours; mais il dépasse rapidement l’art de ses contemporains florentins, leur tradition graphique et plastique.
Lors de son premier voyage à Milan, Léonard de Vinci élabore son art dans l’atmosphère picturale lombarde, fidèle à un univers poétique «naturel», nourri d’une sensibilité particulière à la couleur et à la lumière.
Il renouvelle le métier de peintre : les sujets, la composition, l’atmosphère, la couleur, la matière (les glacis), la douceur souriante des visages sont le fruit de recherches incessantes.
Il élabore une science du «visible», en privilégiant la peinture. Son œil savant effectue une exploration scientifique de l’être et de la nature, construit une démarche méthodique avant d’en effectuer la représentation.
Il décloisonne les disciplines: son étude de l’espace à partir de l’optique le conduit à celle de la perspective et de la théorie de la lumière. Il définit une méthode, qu’il applique ensuite à sa peinture, donnant ainsi naissance au sfumato, résultat de l’affinement et de la dissolution des contours dans l’air vaporeux.
Il transforme vers 1500 l’art de peindre, qui désormais paraîtra sec, face à la douceur et la subtilité de son art. Il structure ses personnages dans une composition géométrique, classique et élégante, dite «pyramidale». Il intègre étroitement les figures au paysage naturel, vallonné, montagneux ou minéral (grotte) ; l’espace et les lointains sont baignés d’un voile bleuté et lunaire, inédit. Grâce à la technique naissante du clair-obscur, il module la lumière sur un fond d’ombre, adoucit les couleurs, dégrade les valeurs et les contrastes qui suggèrent le relief et la profondeur.
Son invention de la perspective atmosphérique lui permet d’atténuer les contrastes et d’estomper les formes des objets éloignés dans une atmosphère brumeuse.
Dans les toiles religieuses, Léonard de Vinci renouvelle subtilement le sens donné par la tradition au sujet: à l’image de dévotion dans la Vierge et l’Enfant, il substitue un sentiment dramatique latent de douceur et d’effroi ; l’Adoration des mages devient une scène d’émerveillement; la Cène, représentation symbolique, se transforme en événement vivant de la parole du Christ. Il construit avec cohésion la Bataille d’Anghiari qui nécessite pourtant d’assembler des scènes dispersées et de nombreux personnages.
De la figure, motif central de toute composition, émane la beauté, une grâce absolue et indicible; les «mouvements qui traduisent l’émotion de l’âme» sont suggérés dans leur variété et avec le souci du «vrai». Léonard de Vinci parvient à ce résultat en créant de nouveaux glacis et en préparant l’œuvre peinte par des dessins anatomiques, «mathématiques», qui détaillent les muscles faciaux, source de l’expression de l’horreur ou du fameux sourire léonardesque.
Léonard de Vinci est «le» génie mythique, admiré de tout temps, par tous.
Humaniste de la Renaissance, héritier de la tradition florentine, artiste-ingénieur, Léonard recherche la perfection classique qui bouleverse la conception de la peinture du XVI siècle et celle des siècles futurs. Il marque le passage du Quattrocento, représenté par Botticelli, Pollaiolo, etc., au Cinquecento illustré par Raphaël, Fra Bartolomeo, etc.
Le peintre renouvelle l’iconographie de la Vierge et l’Enfant et de la Cène.
Ses recherches sur la matière picturale aboutissent à ta création de nouveaux glacis.
De sa réflexion sur la composition naît le groupe pyramidal.
Léonard bouleverse l’esthétique avec son sfumato, son clair-obscur, la perspective atmosphérique, sa lumière et le sourire indéfinissable de ses portraits.